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Vers la COP30 : La Société Civile se mobilise pour faire entendre sa voix singulière à Belém à travers un seul message basé sur la foresterie communautaire congolaise

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La Société Civile Congolaise  prépare sa voix pour la COP30 : le GTT7 trace la voie d’une justice climatique depuis Kinshasa.

Kinshasa, 31 octobre 2025 — À quelques jours de la 30e Conférence des Parties sur le climat (COP30), qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, les acteurs de Société Civile œuvrant dans le domaine de la foresterie communautaire en République démocratique du Congo affûtent leurs arguments. Réunis au siège de l’ONG APEM, ce vendredi 31 Octobre 2025,  les membres du Groupe de Travail Thématique 7 (GTT7) ont tenu leur 9e réunion préparatoire, avec pour objectif de consolider une position commune à présenter lors de ce sommet mondial, une étape cruciale pour parler d’une seule voix.

 Une COP sous le signe de la justice climatique

Cette édition de la COP s’annonce historique. Pour la première fois, elle se tiendra dans une forêt tropicale emblématique, symbole de la lutte contre la déforestation et la perte de biodiversité. Elle marquera également le début de la mise en œuvre des nouveaux engagements climatiques (NDC) issus du Bilan mondial de la COP28, avec des objectifs renforcés à l’horizon 2035.

Dans ce contexte, la RDC entend faire valoir sa contribution à travers la foresterie communautaire, un modèle de gouvernance forestière fondé sur les droits des communautés locales et des peuples autochtones: la foresterie communautaire.

À ce jour, plus de 4,4 millions d’hectares de forêts sont gérés par les communautés à travers 227 Concessions Forestières des Communautés Locales (CFCL)  une contribution majeure aux objectifs climatiques et de biodiversité mondiaux.

 Une réunion stratégique pour affiner les messages

Placée sous la coordination d’APEM, avec l’appui technique de Rainforest Foundation Norway (RFN) et Geofirst, la rencontre du GTT7 a permis de consolider les arguments et messages clés que portera la société civile congolaise à Belém, ainsi ce cadre à  permis de :

– Partager les résultats de l’étude « Green Rush » menée par RFUK, qui alerte sur la ruée d’acteurs du marché carbone vers les Concessions Forestières Communautaire Local (CFCL), souvent au détriment des communautés locales ; c’est à dire  souvent sans Consultation Intégré libre et  Préalable de ses communautés ( CLIP), présenté par Vittoria Moretti (RFUK)

– Réviser et amender la note de position sur la contribution de la foresterie communautaire à la lutte contre le changement climatiques et perte de biodiversité en y proposant ainsi des pistes des solutions avec des exemples concrets sur les avancés de la foresterie Communautaire ;

– Identifier les opportunités à saisir à Belém, telles que le Tropical Forest Forever Facility (TFFF), le Couloir Vert Kivu-Kinshasa (CVKK) ou encore les mécanismes de Paiement de service Environnemental (PSE) ;

– Définir les stratégies de participation pour garantir une présence coordonnée, visible et influente de la RDC à la COP30.

 Une mobilisation inclusive

La réunion très participative qui a réunis des personnes venus des ONG environnementales et de partenaires techniques. Les discussions ont été marquées par un esprit de collaboration et de vigilance

Les échanges se sont structurés autour de plusieurs sous-groupe de travail, à la fois riches et francs, ont mis en avant plusieurs priorités: 

– Les messages consolidés doivent être adressé auprès à une cible précise;

– la sécurisation foncière coutumière,

– et la transparence dans les financements climatiques.

En route pour Belém

À l’issue de la réunion, une version consolidée de la note de position a été validée. Elle servira de base aux interventions des représentants congolais à Belém. Le message est clair : la foresterie communautaire n’est pas seulement une solution locale, c’est une réponse globale aux défis climatiques, à condition qu’elle soit soutenue, respectée et financée équitablement.

La RDC, riche de ses forêts et de ses peuples, entend faire entendre sa voix à Belém. Une voix portée par les communautés, nourrie par l’expérience du terrain, et guidée par l’ambition d’une justice climatique réelle et durable.

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